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Qu'est ce qu'un vélo à assistance électrique moderne ?

(partie I : vulgarisation)


 

Côté légal

 

La directive européenne EC2002/24, considère comme une bicyclette conventionnelle tous les deux roues à motorisation électrique respectant les critères principaux suivant : 

  • Respect des normes relatives aux bicyclettes (en France, il existe un peu plus d'une quarantaine de réglementations en vigueur sur la bicyclette et ses composantes),

  • Assistance exclusivement liée au pédalage,

  • Motorisation d’une puissance continue inférieure ou égale à 250 Watts,

  • Coupure progressive ou immédiate de l’assistance au-delà de 25 km/h.

Ces deux roues sont alors appelés cycles à assistance électrique, vélos à assistance électrique ou VAE.

Considérés comme des bicyclettes, ils peuvent donc être utilisés sur les pistes, bandes cyclables et voies vertes. Ils ne sont pas soumis à une assurance spécifique ou au port du casque.

 

A contrario, tout cycle à motorisation électrique dont la motorisation agirait seule, sans intervention musculaire humaine, au delà de 6 km/h, est catégorisé comme cyclomoteur léger. Il doit alors être immatriculé depuis le 1er juillet 2004 pour les véhicules neufs.

L’utilisateur doit alors se conformer aux règles suivantes :

  • obtention d'un brevet de sécurité routière

  • obligation d’assurance

  • port du casque motocycle.

 


 
Côté pratique
 

Il s'agit d'un vélo, muni d'un moteur et d'une batterie (et d'autres composants électriques) dont la vocation première est d'accompagner le cycliste dans ses efforts. Il s'agit bien d'une assistance et non pas d'une propulsion. Le pédalage déclenche le moteur qui puise son énergie dans la batterie. Celle-ci (amovible) est rechargeable sur le secteur par l'intermédiaire d'un chargeur externe. 

Certains regretterons le principe du "Solex" où le cycliste n'intervenait que lorsque nécessaire, mais évolution législative aidant, il est maintenant considéré comme un cyclomoteur : certificat de conformité, assurance et port de casque motocyclette sont désormais de son apanage.

 


  
Côté technique
 

Comment dire ? Tous les vélos à assistance que vous pourrez essayer sont vraiment différents les uns des autres !
Chaque constructeur vise une clientèle bien ciblée, et le ou les produits proposés répondent donc à ces attentes.

Les points suivants vous permettront de comprendre un peu mieux :

 

  

La  PARTIE  CYCLE

 

 

La partie cycle (cadre, roues, guidon, fourche et autres composants) est similaire sinon identique aux parties cycles de bicyclettes traditionnelles. 

Le cadre :
Certains composants de la motorisation peuvent nécessiter un aménagement de celui-ci pour intégrer au mieux moteur et batteries.
Un cadre spécifique offre l'énorme intérêt de positionner et de répartir les masses supplémentaires au mieux.
Esthétisme, fiabilité et cohérence de l'ensemble rentrent aussi dans les critères de conception.

 

 

 

La fourche :
De plus en plus souvent proposée à suspension intégrée, de la fourche à tampon élastomère et ressort à 10 € (prix public 2005) à la fourche hydraulique à plus de 600 € (prix public 2005).
L'augmentation de confort est évidente, néanmoins cela rajoute environ 2 kg au poids du cycle, c'est aussi un point supplémentaire de jeu dans la direction.

Le montage en seconde monte est envisageable même pour les vélos à assistance électrique avec un moteur dans le moyeu avant.

 

La potence et le guidon :
Avec la selle ce sont les éléments de confort au quotidien.
La hauteur de réglage de la potence et son inclinaison permettent de trouver un positionnement optimum, type dos droit.

Privilégiez un guidon (ou cintre) avec une forme ville très ouverte, plutôt qu'un modèle droit.

 

Les roues :
Composées d'un axe de roue, d'une jante, de rayons, d'écrous de rayon, d'un fond de jante, d'une chambre à air et d'un pneumatique, elles servent à la fois à rouler et à freiner. Il existe sur l'ensemble de ces constituants des variations de qualité excessives entre le bas de gamme et l'ultra-qualité.

Les jantes simple paroi ont laissé la place aux jantes double paroi. 
La forme de la jante et la tension des rayons augmentent aussi sa rigidité et donc sa "survie" en milieu urbain (franchissement de trottoirs, dégradations, etc).
Des pneumatiques adaptés assurent confort et sécurité : les profils "ville" sont plus pertinents en ville que les autres. 
Des pneus sous-gonflés augmentent la consommation d'énergie (celle du cycliste et celle de la motorisation). L'apparition des pneumatiques renforcés ou à bande de roulement ultra épaisse solutionne bien nombre de tracas de crevaison pour le cycliste quotidien.

 

La selle :
A chacun la sienne. Chacun d'entre nous a une assise différente de son voisin, que ce soit pour la partie osseuse ou la partie charnue. Une position droite implique une selle à assise large à l'arrière. Le bec, quand à lui, dépend de la morphologie de chacun.

Les selles en gel ont fait oublier les selles en cuir qui restent parmi les plus confortables (après rodage !).
La tige de selle suspendue est un accessoire de confort peu coûteux.
Il existe des antivols de tige de selle pour éviter les petits larcins, mais la solution réside aussi dans le remplacement du réglage rapide par un système fixe.
Attention : les selles suspension à ressorts métalliques sont interdites car dans le cas d'utilisation d'un siège enfant, il y risque de sectionnement des doigts de l'enfant !!!

 

Les freins :

A chaque utilisation son type de freins :
  • les freinages sur jante présentent plusieurs techniques et formes de freins qui interagissent avec la jante. Les freinages hydrauliques sur jante sont très méconnus en France, mais sont vraiment surprenants à l'usage.
  • les freinages tambours et roller-brake apparaissent petit à petit sur le marché. Prévus pour un usage un peu plus raisonné, ils présentent l'intérêt d'un freinage constant quelques soient les conditions météo.
  • les freinages à disques mécaniques ou hydrauliques, pertinents en usage tout terrain, le sont moins en usage urbain sur un vélo à assistance électrique classique.
  • le freinage rétro-pédalage, très répandu dans le nord de l'Europe, n'est pas accepté par la clientèle. Plutôt conçu pour une utilisation balade tranquille, ce type de freinage ne convient pas parfaitement à nos habitudes de cyclistes.
les poignées de freins en plastique sont théoriquement interdites, car le plastique casse là où le métal plie.

 

L'éclairage :
Son absence ou son disfonctionnement est passible d'une amende de 11 € (au même titre que tous les composants de sécurité : sonnette, réfléchisseurs...).
Il doit être homologué, c'est à dire disposer des marquages E1

Les réflecteurs latéraux fixés sur les rayons de la roue (ou sur les flancs des pneumatiques) ainsi que sur les pédales sont eux aussi obligatoires.

 

Le porte bagages et les garde-boues :
S'ils ne sont pas essentiels, ils sont indispensables au confort d'une utilisation quotidienne.

 

Les accessoires :
Tout ce qui fera qu'un vélo est le vôtre...



 

Les  MOTEURS

 

Le moteur est la fonction essentielle d'un vélo à assistance électrique. Il partage cette tâche avec son électronique de commande.

Il existe des constructeurs spécialisés dans la conception et la fabrication de motorisation à l’attention des constructeurs de cycles généralistes.

Le choix d'une motorisation est fonction des performances souhaitées du vélo à assistance électrique. La cohérence du cycle est tributaire aussi de la pertinence dans la sélection de tous les sous-ensembles qui le composent (un bon moteur seul ne suffit pas !). C'est aussi l'image de son positionnement sur le marché.
Si la limite de puissance en régime continu est fixée à 250 Watts, il n'est pas forcément opportun de choisir systématiquement un moteur de cette puissance.

Une motorisation est constituée d'un moteur électrique et suivant les cas d'un système de démultiplication. Il est donc possible d'obtenir une motorisation ayant une forte capacité pour franchir les côtes, très roulante, ou bien un peu des deux.

Le moteur de traction électrique est adapté en terme de puissance, de couple et de vitesse de rotation pour conférer au cycle les caractéristiques attendues en terme de performances et de confort. Chaque moteur, même identique en apparence, dispose de caractéristiques différentes. L'électronique qui va piloter le moteur rentre pour bonne part dans les caractéristiques.

On dénombre, actuellement, plusieurs types de motorisation :

 

 

Le moteur moyeu :

photo : moteur moyeu prévu pour un axe avant et son bras anti-couple et sa connectique de puissance.

 

Il s'insère en lieu et place d'un axe de roue avant ou arrière. Il est rayonné sur la jante comme le serait n'importe quel axe de roue (la taille des rayons est simplement adaptée).

Apparu dans la première moitié des années 90, le moteur-moyeu présente l’avantage d’une grande simplicité d’installation car aucune modification sur le cadre du cycle n'est nécessaire pour l'intégrer.

Avec ou sans démultiplication interne, avec ou sans balais, incluant des capteurs de mesure plus ou moins complexes... ces moteurs sont quasiment sans entretien. Leur seule faiblesse résiderait dans les connexions d’alimentation soumises aux contraintes extérieures (chutes, humidité...).

Les électroniques de commande utilisées pour le pilotage de ces moteurs peuvent être basiques (on/off) ou complexes (intégration de paramètres extérieurs pour optimiser la commande).

  

 

Le moteur déporté :

photo : moteur déporté à transmission par courroie sur couronne sur l'axe de roue arrière.

 

A été la première solution de transmission utilisée sur les cycles électriques. Simple à mettre en oeuvre, elle permet d'utiliser un moteur conventionnel et de piloter son fonctionnement par l'électronique.

L'amplitude des possibilités de démultiplications offertes par le rapport de transmission entre la couronne primaire et secondaire permet de choisir facilement les performances (couple, vitesse, confort…) du véhicule.

La transmission peut être réalisée soit par une courroie, soit par une chaîne. La position du moteur est totalement libre (au niveau du cadre, près de l'axe de la roue...).

Les constructeurs généralistes utilisent rarement cette technologie, qui devient vite complexe si les exigences de performances sont importantes.

Tous les autres composants sont externes.

L'électronique de commande prend un rôle prépondérant pour exploiter au mieux les performances de cette solution, même si le fonctionnement on/off reste encore possible.

 

  

Le moteur pédalier :

photo : moteur pédalier intégrant électronique, et système de démultiplication. Le moteur agit ici directement sur la chaîne en sortie du plateau du pédalier.

 

Apparu en grande série dans les années 90, il est constitué d’un bloc comprenant tous les composants de la traction électrique : le moteur, les capteurs et l’électronique de commande.

Sans aucun entretien, il réclame la mise en œuvre d’un cadre de cycle spécifique. C’est actuellement le dispositif le plus recherché par les constructeurs de cycles à assistance électrique : les caractéristiques sont intéressantes et la production en série permet d’envisager des solutions économiquement pertinentes. Par contre, la solution est figée, car contrairement aux moteurs moyeu, il n'est pas possible de réaliser des blocs moteurs avec des performances spécifiques à des coûts acceptables.

La démultiplication est intégrée. L’assistance est directement disponible au niveau du pédalier pour l’utilisateur. La sensation de pédale qui se dérobe sous le pied est généralement la description des utilisateurs à la première utilisation.

Les électroniques de commande sont directement intégrées dans un bloc. Pour optimiser la consommation d'énergie, elles sont très sophistiquées.

     

 

Le moteur à friction :

photo : moteur à friction par galet sur la bande de roulement du pneumatique arrière.

 

Immortalisé dans les mémoires par le célèbre "Solex", il représente une solution économique intéressante pour transformer un cycle en cycle à assistance électrique.

D'un rendement faible et soumis aux aléas des conditions d'entre le (ou les) galet(s) frotteur(s), cette solution tendrait à disparaître du marché.

Les électroniques sont généralement basiques, du type on/off.

 


 

Les CONTRÔLEURS et les ÉLECTRONIQUES de COMMANDE

 

Les contrôleurs ou électroniques de commande permettent de réguler l’énergie de la batterie envoyée au moteur en fonction des paramètres extérieurs fournis par un ou plusieurs capteurs qui mesurent :

 

L'existence du pédalage : (la pédale bouge ou pas) c’est une information basique mais nécessaire au minimum pour activer le moteur. Le pédalage déclenche l'alimentation du moteur, et l'arrêt du pédalage la coupe. La consigne du moteur est d'aller à sa vitesse maximale. Il n'y a pas de régulation de la consommation électrique. Le confort d'assistance est rudimentaire.

La vitesse de pédalage : (à quelle vitesse la pédale tourne-t-elle ?) est une information qui permet, avec le retour d'information du moteur sur sa vitesse réelle de rotation, de contrôler un peu mieux le dosage de l'assistance et donc la consommation électrique. Le confort d'assistance est supérieur.

L'effort de pédalage fourni par le cycliste : est une information plus complexe à détecter, mais elle permet de réguler l’assistance du moteur proportionnellement à l'effort du cycliste. La régulation est optimum : le cycliste est aidé quand il en a besoin. La consommation est réduite au simple nécessaire et le confort est optimum.

Plusieurs paramètres peuvent se cumuler, et rendre l'assistance plus souple, plus pertinente et plus économique en énergie : vitesse d'évolution de la bicyclette, le rapport de vitesse enclenché, la température extérieure...

photo : capteur de vitesse de pédalage par un dispositif magnétique. L'électronique compte le nombre de trous et compare avec le temps utilisé pour faire un tour complet.

 

 

 

photo : capteur d'effort de pédalage situé soit dans l'axe du boîtier de pédalier, soit sur un double plateau avec détection par jauge de contraintes.

 

Naturellement, l’utilisateur est libre du choix d'activer ou non l'assistance et de rouler en mode bicyclette. Il peut aussi choisir entre un ou plusieurs niveaux d’assistance différents : économique, normal ou fort.

En fonction de ce choix, le contrôleur envoie le niveau d’énergie électrique nécessaire et suffisant au moteur pour réaliser la demande du cycliste.

En jouant sur cette régulation, le constructeur peut donner une prédisposition particulière à un cycle à assistance électrique en fonction du profil utilisateur souhaité : sportif, économique...

 


Les  BATTERIES

 

Au même titre que tous les appareillages à alimentation par batteries rechargeables, les nouvelles technologies ont permis des gains de poids et de performances. Les progrès technologiques et la fiabilisation des procédés de fabrication ont aussi fait évoluer les standards de batteries sur les cycles à assistance électrique.

Une batterie se caractérise par :

  • une capacité énergétique, exprimée en Ampères.heure (Ah),

  • une technologie d'accumulateurs,

  • une dimension de pack.

 

 

Constituée à partir d'éléments "standards" du marché, les pack batteries pour les cycles à assistance électrique sont généralement en 24V ou en 36V.

Le voltage (V) et la capacité énergétique (Ah) ne sont que deux facteurs qui caractérisent le pack batterie et non pas les performances du véhicule (autonomie).

La batterie d'un vélo à assistance électrique peut être considérée comme la pièce d'usure la plus importante. C'est aussi une pièce sensible car :

  • ses performances sont fortement dépendantes des éléments extérieurs (température, conditions d’utilisation…),

  • le coût d’achat ou de renouvellement est parfois élevé,

  • elle est sensible aux chocs,

  • la durée de vie peux varier du simple au triple, en fonction du respect des consignes d’utilisation ou des profils d’utilisation qui peuvent être inappropriés.

Si les performances augmentent, la diminution significative des prix n'est vraie que sur les technologies éprouvées. Par contre, l'augmentation des durées de vie, qui repoussent le remplacement à environ deux ans, laisse entrevoir un prix plus faible qu'à la date de l'achat. Néanmoins, si vous attendez la baisse des prix d'une technologie de batterie pour acheter un vélo à assistance électrique, vous pourrez attendre longtemps, car pour les constructeurs, c'est la course au mieux continuellement.

Les technologies majoritairement utilisés sont :

- Le NiCd, ou NiCad (Nickel Cadmium), particulièrement intéressant pour sa longévité (cyclage), ses performances et son temps de charge réduit.

(apparu en 1990 sur les cycles à assistance électrique)

Rapport énergie/poids = de 45 à 80 Wh/kg.

- Le NiMH (Nickel Metal Hydrure) dispose d’une forte autonomie, d’un volume et d’un poids plus faible que la précédente technologie.

C’est actuellement le standard du marché international.

(apparu en 2000 sur les cycles à assistance électrique)

Rapport énergie/poids = de 60 à 120 Wh/kg.

- Le Lithium-ion et le Lithium-Polymer arrivent en force pour devenir le nouveau standard du marché, avec à la fois autonomie, légèreté et encombrement minimum.

(apparu en 2003 sur les cycles à assistance électrique)

Rapport énergie/poids = de 150 à 190 Wh/kg.

N.B. : Les batteries au plomb (électrolyte liquide ou étanche (SLA)) sont progressivement délaissées pour des questions de performances et de poids, sauf pour quelques applications où ces caractéristiques ne sont pas pénalisantes.

Elles sont néanmoins encore proposées sur les produits d’entrée de gamme de fabrication asiatique, pour le coût faible qu’elles représentent.

Rapport énergie/poids = de 30 à 40 Wh/kg.

Le plomb et le NiCd devraient disparaître progressivement d'ici à 2010 du marché pour des raisons de toxicité à leur exploitation (métaux lourds).

Photo : extraenergy.org : Comparatif des poids des batteries en fonction de la technologie utilisée pour des performances croissantes (de gauche à droite).

 

 

 

 

Les nouvelles technologies de batteries changent considérablement la vision des vélos à assistance électrique. La diminution du poids couplée à l’augmentation de l’autonomie permettent d’offrir des cycles avec une silhouette plus fine, plus élégante et plus discrète.

Le type de batterie n’est cependant, pour le client final, qu’un élément accessoire du choix du produit, car la cohérence globale du cycle à assistance électrique et sa pertinence face à l’utilisation que souhaite en faire le client sont les points primordiaux.


 

Les CHARGEURS

 

 
 

Élément essentiel dans la fiabilité et la longévité de la batterie, le chargeur est dans 99% des cas un chargeur externe.

Chaque technologie de batterie réclame une procédure de charge bien définie.

Chaque type de batteries doit donc être chargée uniquement avec le chargeur fourni par le constructeur, sous peine de détérioration rapide des éléments ou d’accidents (incendie, explosion...).
Le chargeur n’est pas interchangeable avec un autre.
 

Les évolutions technologiques sur les batteries et les chargeurs ont fait disparaître progressivement les effets de fatigue liés aux profils d’utilisation (effet mémoire…).

Avec les nouvelles technologies, les chargeurs doivent de plus en plus contrôler un nombre important de paramètres, dont notamment la température, l’état de charge et l'âge de la batterie.

La taille des chargeurs est souvent tributaire de leur degré de sophistication.

Pour l’utilisateur, c’est simple, il suffit de connecter la batterie au chargeur, puis celui-ci au secteur. Et l'inverse pour débrancher en fin de charge.

 


 

Les  ÉVOLUTIONS  TECHNOLOGIQUES à  VENIR :

 

la récupération d’énergie :

La recharge de la batterie par le pédalage, par le freinage ou lors des descentes, existe bien sur certains modèles du marché. Elle n’est pertinente ou efficace que dans certaines conditions : la batterie doit être dans un état de charge moyen et la phase de récupération d’énergie doit se faire sur un temps suffisamment long et avec une intensité maîtrisée pour pouvoir accumuler l’énergie envoyée.

Un vélo devant rester simple et léger, il faut intégrer le fait qu’un bon moteur n’est pas encore une bonne génératrice et qu’une batterie réclame une recharge suivant un protocole précis. De plus, un individu moyen produit 75 Watts de puissance musculaire, et le moteur consomme au minimum 250 Watts. La recharge par pédalage devient alors moins intéressante.

 

l’hydrogène comme source d’alimentation :

La technologie des piles à combustible (plus souvent mise en avant avec la pile à hydrogène) a ouvert de nouvelles perspectives sur les autonomies des véhicules électriques.

Mais le rendement énergétique amenant à la production d’hydrogène est trop faible, l’approvisionnement trop aléatoire et trop délicat. Cette technologie a peu de chance d’apparaître pour le grand public avant de nombreuses années.

 

l’augmentation des capacités et des performances des accumulateurs rechargeables :

Reste la perspective la plus réaliste et la plus intéressante. L’arrivée récente des technologies Lithium permet d’envisager des autonomies supérieures à 50 kilomètres pour un poids réduit (environ 2 kg). Cinq ans auparavant, les autonomies étaient deux fois moindres pour un poids cinq fois supérieur.

 


 
Côté commercial

 

Les vélos à assistance électrique dépendent de la même législation que les bicyclettes traditionnelles.

La vente par correspondance est interdite : en effet, l'utilisateur final n'est pas jugé compétent par la législation pour assembler ou régler (couple de serrage du guidon, des roues, etc, etc...) seul. La vente et le réglage par l'intermédiaire d'un professionnel du cycle est donc obligatoire, ainsi que la remise en main propre. Dans le cas contraire, l'assurance de l'utilisateur final peut se retourner contre l'utilisateur ; charge à lui de se retourner contre le vendeur.

L'utilisation sur la voie publique d'un véhicule non apparenté à une bicyclette et circulant sans certificat de conformité est passible pour l'utilisateur de 780 € d'amende et pour le vendeur de 1500 € d'amende, accompagné de la saisie du matériel en cas d'infraction au code de la route.

L'achat de produits contrefaits (contrefaçon esthétique ou technique) est passible, en plus de la confiscation du véhicule, à une amende pouvant aller jusqu'à trois fois la valeur du modèle contrefait.

 

 

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